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EL MEDREB, une expression de l’argot algérien définissant à la fois, un lieu indéterminé et très précis.
Ce projet, soutenu par SouthMed CV, sera présenté sous forme d’une recherche autour des bâtiments abandonnés à Alger, plus précisément dans la région d’El Hamma en étudiant son contexte social, architectural et historique.
En parallèle de cet aspect de la recherche, une autre partie portera sur la préservation de la mémoire collective, avec l’implication directe des habitants d’El Hamma. Le but étant de ré-imaginer ensemble ces espaces abandonnés, en tant qu’espaces communs pour les rencontres sociales et culturelles de la communauté, gérés par et pour ses habitants de manière durable.

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El Hamma est le quartier qui fera cas d’étude de la recherche El Medreb.
Concrètement, El Hamma jouit d’un tissu urbain complexe composé d’habitations, commerces, ainsi qu’un fort héritage industriel majoritairement laissé à l’abandon. Ce territoire reste quelque peu non délimité administrativement, mais conceptuellement il s’étend du rond-point du 1er mai (ancien champs de manœuvre) à l’ouest jusqu’au quartier des ruisseaux à l’est, au nord du boulevard principal Mohamed Belouizdad (ancien boulevard de Lyon) jusqu’à la mer.

Selon les légendes urbaines, le quartier d’El Hamma doit son nom à la fièvre (hamma en arabe), car la zone étant marécageuse il est dit qu’une fièvre paludique frappa la population à l’époque coloniale. Depuis cette période là ce nom demeure toujours présent dans les esprits.
De son passé d’agglomération de petits villages longeant le chemin de fer, El Hamma devint la zone industrielle par excellence et le noyau de la révolution algérienne.
Au lendemain de l’époque coloniale, plus précisément à partir des années quatre-vingt, El Hamma a été plongée dans un nuage de poussière : le bruit des engins fusait, on détruisit plusieurs bâtiments et on déplaça les populations loin de leur HOUMA.
Ce fut le début d’un chantier interminable, dont les plans prévoient une transformation de la zone en un grand centre d’affaires moderne.