EL MEDREB

  EL MEDREB      RESEARCH      MAP     PROGRAM    PICTURES      TEAM      PRESS      SPONSORS

EN /////////////////////// Scroll down for French

EL MEDREB is an Algerian slang expression used, depending on the context and the interlocutor, to define both an unknown location and a very precise one.

After DJART’14, the TCD team decides to dive into a research of abandoned buildings in Algiers starting from the district of El Hamma by investigating its social, architectural and historical context.

El Hamma, in the east-north side of the city, is one of the biggest hubs of abandoned buildings, especially of factories and warehouses, left empty and in decay after the post-independence changes of the economic and political system.

The district has a complex urban fabric as besides being an industrial site it also includes a diverse range of population which number decreased exponentially in the last years due to the politics of desertification of the territory.

We undertake this research in order to understand the mutation of this neighbourhood and reflect critically on the various processes it is going through. At the same time we work on the preservation of the collective memory by reaching out directly the people who inhabit El Hamma, including those who were displaced in other areas of the city but who keep coming back to the district because of their strong emotional attachment to it.

El Hamma is a point of departure in our research, indeed the same processes are taking place in different areas of the city.

In today’s Algiers, on the one hand we are experiencing a lack of independent spaces for expression while at the same time the authorities are keeping planning and building huge and costly infrastructures to which citizens cannot relate themselves. On the other hand there is an abundance of neglected and unexploited architectural heritage that could fulfil the needs of creating common spaces for social encounters and culture making from the community in sustainable ways.

The common is not given, it’s rather a process constituted by a set of social relations and shared responsibilities. In contrast to top-down decisions, we want to experiment bottom-up strategies of recuperation of this neglected places and histories.

We want to re-imagine these abandoned spaces as potential sites for the preservation, creation and use of urban commons, collective physical and cultural places managed by and for its inhabitants

FR ////////////////////////

EL MEDREB est une expression de l’argot algérien. En fonction du contexte et de l’interlocuteur, elle est utilisée pour définir un lieu indéterminé et très précis à la fois.

Après DJART’14, l’équipe TCD décide de se plonger dans une recherche autour des bâtiments abandonnés à Alger, et ce à partir de la région d’El Hamma en étudiant son contexte social, architectural et historique.

El Hamma, située du côté nord-est de la ville, est l’une des plus grands zones où confluent les bâtiments abandonnés, tels que des usines et entrepôts vidés et sujets à la décadence après les changements du système économique et politique qui ont suivi l’indépendance.

Le quartier comporte un tissu urbain très complexe, car en plus d’être un site industriel, il comprend également un large éventail de la population dont le nombre a diminué de façon exponentielle au cours des dernières années, en raison de la politique de désertification que subit ce dernier.

Nous nous engageons dans cette recherche afin de comprendre la mutation de ce quartier et repenser de manière critique les différents processus qu’il traverse. En parallèle, nous travaillons aussi sur la préservation de la mémoire collective, en nous adressant directement aux habitants d’El Hamma, y compris ceux qui ont été transférés dans d’autres régions de la ville, mais qui continuent à revenir dans leur quartier en raison de leur fort attachement à ce dernier.

El Hamma est un point de départ dans notre recherche, sachant que les mêmes processus qu’elle subit sont en train d’avoir lieu dans d’autres quartiers de la ville.

Aujourd’hui à Alger, d’une part il existe un grand manque d’espaces indépendants, au même moment, la politique culturelle algérienne maintient la planification et la construction d’énormes infrastructures qui sont souvent très coûteuses et auxquelles les citoyens ne peuvent s’y rapporter. D’autre part, il y a une abondance d’un patrimoine architectural négligé et inexploité qui pourrait répondre aux besoins de la création d’espaces communs pour les rencontres sociales et culturelles de la communauté de manière durable.

La commune est pas donné, c’est plutôt un processus constitué par un ensemble de relations sociales et de partage des responsabilités. Contrairement aux décisions descendantes, nous voulons expérimenter des stratégies ascendantes de récupération de ces lieux négligés et leurs histoires.

Nous voulons ré-imaginer ces espaces abandonnés comme des sites potentiels pour la préservation, la création et l’utilisation des communs urbains. Des lieux physiques gérés par et pour les collectifs culturels et les habitants.